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Ammonites et aliae spirae II - Gregoryceras riaziformis

Gregoryceras riaziformis Bert 2004

Étage

Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) moyen

Localité

Vienne - France
Vienne

Dimensions

D (cm)Diamètre (cm) h (%)Hauteur/Diamètre (%) e (%)Epaisseur/Diamètre (%) o (%)Ombilic/Diamètre (%) IrNombre de côtes ventrales intersectées directement ou indirectement par un rayon de la spire passant par une côte primaire
5,2 38 41,5 35,5 4
3,9 38 40,5 36 4

Commentaire

A cette taille, il semble difficile de discerner Gregoryceras riaziformis de Gregoryceras riazi (de GROSSOUVRE 1917). La longueur du stade lisse, normalement légèrement plus court chez riaziformis, n’est pertinente qu’à l’échelle des populations, car il existe un recouvrement. Le stade à côtes redressées, plus tardif chez riaziformis, n’apparaît qu’à un diamètre plus grand chez les deux espèces. Enfin, la taille adulte, nettement supérieure chez riaziformis, n’est pas disponible. L’indice de rétroversion de 4 aux tailles mesurées n’est pas non plus significatif (moyenne de 4 chez riazi). Le nom donné ne tient qu’au niveau stratigraphique.

Gregoryceras riaziformis est une espèce de la sous-zone à Antecedens, horizon à Tenuiserratum.
Taille adulte dépassant légèrement 100 mm. Évolute. Stade inital lisse, l’ornementation pouvant apparaître vers 10,5 mm de diamètre. Sur le reste du phragmocône, des côtes primaires proverses ornent le mur ombilical et s’individualisent en bullae sur le rebord ombilical, donnant généralement naissance à deux côtes secondaires rétroverses sur les flancs. Un nouveau point de bifurcation se situe au sommet des flancs. Les côtes traversent le ventre en s’épaississant, avec une légère inflexion vers l’arrière. Sur la loge d’habitation adulte, elles tendent à se redresser sur les flancs. La section, subovalaire dans les tours internes, devient subtrapézoïdale, convexe ou concave sur les tours suivants. [Bert 2004]

Fiches liées

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Gregoryceras riaziformis

Classification

Genre :

Gregoryceras Spath 1924

Sommet Oxfordien inférieur à Oxfordien supérieur.
Trouverait son origine chez Peltoceratoides duquel il dériverait par une importante néoténie progénétique (Bonnot 1995, Bert 2004) (ce qui ne serait pas un cas isolé).
Evolute, taille modérée. Stade juvénile lisse, diminuant avec la phylogénèse. Tours internes à section subcirculaire. Flancs concaves, convexes ou plats sur le reste du phragmocône. Côtes fortes, généralement rétroverses, nées sur le mur ombilical et renflées en une bulla péri-ombilicale, marquant généralement un point de division. Elles bifurquent à nouveau dans la région externe où les formes primitives montrent une subtuberculation. Plus tard, l’ornementation ventrale se renforce, la tuberculation latéro-ventrale apparaît sur les tours adultes, puis la bituberculation chez les formes élevées. Effacement des côtes à mi-flanc sur les tours adultes. Loge d’habitation courte. Péristome large, légèrement sinueux. [d’après Bert 2004]

Sous-famille :

Gregoryceratinae Parent, Schweigert & Scherzinger 2020

Oxfordien inférieur (zone à Cordatum) à Oxfordien supérieur (zone à Bimammatum).
Tours internes lisses ou costulés. Tours externes à costulation fortement anguleuse ou rursiradiée. Section du tour subtrapézoïdale à ventre aplati et flancs concaves chez l’adulte. [Parent & al. 2020]

Famille :

Peltoceratidae Spath 1924

Callovien supérieur à Oxfordien supérieur.
Famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.

Super-famille :

Aspidoceratoidea Zittel 1895

Callovien supérieur à Berriasien (zone à Jacobi).
Super-famille issue des Perisphinctoidea se distinguant par certains caractères particuliers.
Les principaux traits caractéristiques sont : aptychus de type laevaptychus, coquilles robustes à taux d’accroissement élevé en section, ornementaton proéminente de tubercules, épines et lignes de croissance parallèles à une forte costulation, abscence de constrictions, loge d’habitation courte à très courte, dimorphisme sexuel caractérisé par des microconques miniatures, des macroconques de petite taille cotoyant de plus grands et un changement de sexe se produisant lors de l’ontogénèse dans de nombreux cas (exemple in Frau & Boursicot 2021). [Parent & al. 2020]

Sous-ordre :

Ammonitina Hyatt 1889

Ordre :

Ammonoidea Zittel 1884

Classe :

Cephalopoda Cuvier 1797

Embranchement :

Mollusca Linnaeus 1758

Super-embranchement :

Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908

Sous-règne :

Eumetazoa Butschli 1910

Règne :

Animalia Linnaeus 1758

Super-règne :

Eukaryota Whittaker & Margulis 1978

Documents

2019. Miramand, P., Dépré, E., Courville, P. & Lebrun, P.
Quelques fossiles des Marnes à spongiaires de l’Oxfordien Moyen et Supérieur des Deux-Sèvres
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 38 - Editions du Piat
p 26, fig 18.8, 18.10 (=Gregoryceras riaziformis BERT 2004)

2014. Bert, D.
L’influence de la variabilité intraspécifi que sur la taxinomie, la biostratigraphie et l’évolution des ammonites : une approche paléobiologique : exemples pris dans le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur. Thèse de doctorat.
Sciences de la Terre. Université Rennes 1
p 210, pl 46, fig 5, pl 47, fig 1-3, pl 48, fig 1, 2, pl 49, fig 1 (=Gregoryceras riaziformis BERT 2004) - lien

2004. Bert, D.
Révision, étude systématique et évolution du genre Gregoryceras Spath, 1924 (Ammonoidea, Oxfordien)
in Annales du Muséum d’Histoire Naturelle de Nice - Tome XIX - Ville de Nice
p 70, pl 9, fig 5, pl 10, fig 1-3, pl 11, fig 1, 2, pl 12, fig 1 (=Gregoryceras riaziformis sp. nov.) - lien

1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
p 41, pl 7, fig 3, text-fig 7.3 (non Gregoryceras riazi (de GROSSOUVRE) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004), pl 7, fig 4, text-fig 7.1 (non Gregoryceras toucasianum (d’ORBIGNY) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004)

1995. Gygi, R., A.
Datierung von Seichtwassersedimenten des Späten Jura in der Nordwestschweiz mit Ammoniten
in Eclogae geol. Helv. - 88 (1) - Birkaüser Verlag, Basel
p 51, fig 25 (non Gregoryceras (Gregoryceras) romani (de GROSSOUVRE), 1917) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004) - lien

1974. Duong, D.-M.
L’Oxfordien moyen et supérieur à faciès grumeleux de la cluse de Chabrières (Basses-Alpes) : milieu de sédimentation, biostratigraphie, paléontologie - Thèse de Doctorat
Université Claude Bernard - Lyon
p 44, pl 2, fi 8 (non Gregoryceras toucasi (d’ORBIGNY, 1847) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004), pars. p 47, pl 3, fig 1 (non Gregoryceras romani (de GROSSOUVRE, 1917) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004)

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Contenu révisé le 11 mai 2024 - Fiche générée le 11 mai 2024 - 1ère publication le 26 avril 2024