Gregoryceras riaziformis Bert 2004 |
||
Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) moyen
Vienne - France
Gregoryceras Spath 1924
Sommet Oxfordien inférieur à Oxfordien supérieur.
Trouverait son origine chez Peltoceratoides duquel il dériverait par une importante néoténie progénétique (Bonnot 1995, Bert 2004) (ce qui ne serait pas un cas isolé).
Evolute, taille modérée. Stade juvénile lisse, diminuant avec la phylogénèse. Tours internes à section subcirculaire. Flancs concaves, convexes ou plats sur le reste du phragmocône. Côtes fortes, généralement rétroverses, nées sur le mur ombilical et renflées en une bulla péri-ombilicale, marquant généralement un point de division. Elles bifurquent à nouveau dans la région externe où les formes primitives montrent une subtuberculation. Plus tard, l’ornementation ventrale se renforce, la tuberculation latéro-ventrale apparaît sur les tours adultes, puis la bituberculation chez les formes élevées. Effacement des côtes à mi-flanc sur les tours adultes. Loge d’habitation courte. Péristome large, légèrement sinueux. [d’après Bert 2004]
Peltoceratinae Spath 1924
Callovien moy. sup./Callovien sup. inf. à Oxfordien moy.
Sous-famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Tours internes perisphinctoïdes, à côtes aigües et dépourvus de formations paraboliques. Chez le macroconque, les tours externes sont bituberculés, épineux ou portent des côtes simples grossières. Le péristome est simple. Les microconques ne sont pas tuberculés et portent des apophyses.
Aspidoceratidae Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien.
Ensemble polyphylétique d’ammonites téthysiennes tuberculées.
Une ou deux rangées de tubercules noduleux à épineux se développent sur la spire. Les sutures sont peu découpées, souvent simplifiées. Le dimorphisme sexuel, prononcé chez les Peltoceratinae et Euaspidoceratinae de part la taille et l’ornementation, paraît en revanche peu accusé chez les Aspidoceratinae, chez qui les macroconques et microconques ne possèdent même pas de péristome différencié. [d’après Hantzpergue 1987]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2019. Miramand, P., Dépré, E., Courville, P. & Lebrun, P.
Quelques fossiles des Marnes à spongiaires de l’Oxfordien Moyen et Supérieur des Deux-Sèvres
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 38 - Editions du Piat
p 26, fig 18.8, 18.10 (=Gregoryceras riaziformis BERT 2004)
2014. Bert, D.
L’influence de la variabilité intraspécifique sur la taxinomie, la biostratigraphie et l’évolution des ammonites : une approche paléobiologique : exemples pris dans le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur. Thèse de doctorat.
Sciences de la Terre. Université Rennes 1
p 210, pl 46, fig 5, pl 47, fig 1-3, pl 48, fig 1, 2, pl 49, fig 1 (=Gregoryceras riaziformis BERT 2004) - lien
2004. Bert, D.
Révision, étude systématique et évolution du genre Gregoryceras Spath, 1924 (Ammonoidea, Oxfordien)
in Annales du Muséum d’Histoire Naturelle de Nice - Tome XIX - Ville de Nice
p 70, pl 9, fig 5, pl 10, fig 1-3, pl 11, fig 1, 2, pl 12, fig 1 (=Gregoryceras riaziformis sp. nov.) - lien
1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
p 41, pl 7, fig 3, text-fig 7.3 (non Gregoryceras riazi (de GROSSOUVRE) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004), pl 7, fig 4, text-fig 7.1 (non Gregoryceras toucasianum (d’ORBIGNY) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004)
1995. Gygi, R., A.
Datierung von Seichtwassersedimenten des Späten Jura in der Nordwestschweiz mit Ammoniten
in Eclogae geol. Helv. - 88 (1) - Birkaüser Verlag, Basel
p 51, fig 25 (non Gregoryceras (Gregoryceras) romani (de GROSSOUVRE), 1917) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004) - lien
1974. Duong, D.-M.
L’Oxfordien moyen et supérieur à faciès grumeleux de la cluse de Chabrières (Basses-Alpes) : milieu de sédimentation, biostratigraphie, paléontologie - Thèse de Doctorat
Université Claude Bernard - Lyon
p 44, pl 2, fi 8 (non Gregoryceras toucasi (d’ORBIGNY, 1847) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004), pars. p 47, pl 3, fig 1 (non Gregoryceras romani (de GROSSOUVRE, 1917) ; =Gregoryceras riaziformis BERT 2004)
Contenu révisé le 1er mai 2024 - Fiche générée le 1er mai 2024 - 1ère publication le 10 juillet 2003
Gregoryceras riaziformis est une espèce de la sous-zone à Antecedens, horizon à Tenuiserratum.
Taille adulte dépassant légèrement 100 mm. Évolute. Stade inital lisse, l’ornementation pouvant apparaître vers 10,5 mm de diamètre. Sur le reste du phragmocône, des côtes primaires proverses ornent le mur ombilical et s’individualisent en bullae sur le rebord ombilical, donnant généralement naissance à deux côtes secondaires rétroverses sur les flancs. Un nouveau point de bifurcation se situe au sommet des flancs. Les côtes traversent le ventre en s’épaississant, avec une légère inflexion vers l’arrière. Sur la loge d’habitation adulte, elles tendent à se redresser sur les flancs. La section, subovalaire dans les tours internes, devient subtrapézoïdale, convexe ou concave sur les tours suivants. [Bert 2004]