Esericeras eseri (Oppel 1856) (M) |
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Toarcien (-184 à -175 millions d'années) supérieur
Rhône - France
Diamètre max. = 15 cm (5.91")
Epaisseur mesurable = 3,9 cm (1.54")
au diamètre de = 13,6 cm (5.35")
Esericeras Buckman 1920
Toarcien sup. (sous-zone à fascigerum à base de la sous-zone à fallaciosum).
D’après Schweigert et al., 1998, Esericeras est synonyme de Phlyseogrammoceras (Buckman, 1901) et constitue un ancêtre de la sous-famille des Phlycticeratinae. Leurs arguments sont surtout morphologiques.
Ce n’est pas la vision de Rulleau, 2001, 2006, qui en fait une branche disjointe des Phlyseogrammoceras, les deux genres étant issus des Pseudogrammoceras et séparés par un hiatus stratigraphique de la durée de la sous-zone à fallaciosum.Les Esericeras sont de grande taille, involutes et comprimés. La section est lancéolée avec une paroi ombilicale presque verticale et élevée. La carène est creuse et haute. [Rulleau]
Grammoceratinae Buckman 1905
Toarcien supérieur.
Sous-famille issue des Phymatoceratinae, largement dominante au Toarcien supérieur (95% des faunes d’ammonites) et regroupant des formes très diverses sans ligne morphologique générale mais dont les différentes lignées évolutives sont assez bien établies. "On assiste en fait à une évolution de type itératif dans laquelle les processus hétérochroniques sont le plus souvent complexes" [Rulleau]
Hildoceratidae Hyatt 1867
Pliensbachien à Toarcien.
Ammonites à côtes plus ou moins flexueuses. Les sutures cloisonnaires sont relativement simples, sauf chez certaines formes très différenciées (Polyplectus). [Gabilly]
Hildoceratoidea Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur (zone à Jamesoni) à Bajocien.
Formes planulatiformes évolutes à oxycônes involutes, généralement carénées et à section du tour comprimée, portant une costulation rigide à falcoïde ou falculiforme. Les tubercules sont présents chez quelques genres. Le dimorphisme sexuel matérialisé par la taille est largement répandu, les macroconques adultes étant beaucoup plus grands que les microconques. C’est également dans cette super-famille qu’on rencontre la première occurrence d’apophyses bucales chez les ammonites microconques. Des aptychi sont connus chez certains genres (Cornaptychus, Laevicornaptychus). [Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2022. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VI
Association Géologique Auboise
p 39, fiche no 15 Toa. (=Esericeras eseri (OPPEL, 1862))
2020. Rulleau, L., Lacroix, P., Le Pichon, J.-P. & Ové, F.
Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur
Dédale Éditions
p 96, pl 32, fig 2-5, pl 33, fig 1, 3, pl 34, fig 1, 3-4, pl 35, fig 2, pl 36, fig 1, text-fig 26/1, 2, 4, 6, 10 (=Esericeras eseri (OPPEL, 1856)) - lien
2011. Lacroix, P.
Les Hildoceratidae du Lias moyen et supérieur des domaines NW européen et téthysien - Une histoire de famille
Pierre Lacroix
p 298, pl 142
2006. Rulleau, L.
Biostratigraphie et paléontologie du Lias supérieur et du Dogger de la région lyonnaise
Edité par Louis Rulleau et Section Géo-Paléo du Comité d’Etablissement des carrières Lafarge à Lozanne
p 86, pl 42
2002. Neige, P. & Rouget, I.
Les ammonites du Toarcien de Chantonnay (Vendée, France): analyse paléontologique, biostratigraphie et réflexion sur les Hildoceratinae
in Geodiversitas - 24 (4) - Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris
p 778, fig 7, 8 (?) - lien
2001 (édition revue et complétée). Rulleau, L.
Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur de la région lyonnaise
C.E. des ciments Lafarge
p 19, pl 20-21, 23-24
2001. Rulleau, L., Elmi, S. & Thévenard, B.
Géologie et paléontologie des dépôts ferrugineux du Toarcien et de l’Aalénien aux environs de Lyon
in Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon - No 154 - U.F.R. des Sciences de la Terre - Université Claude Bernard - Lyon I
pl 13 - lien
1998. Rulleau, L. (coord.), Alméras, Y., Combemorel, R., Elmi, S. & Tintant, H.
Révision critique des Céphalopodes et des Brachiopodes décrits dans le tome IV des "Études paléontologiques des dépôts jurassiques du bassin du Rhône", par Eugène Dumortier (1874)
in Mémoires du Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon - No 2 - Muséum de Lyon
p 51, pl 6 - lien
1998. Schweigert, G. & Dietze, V.
Revision der dimorphen Ammonitengattungen Phlycticeras HYATT - Oecoptychius NEUMAYR (Strigoceratidae, Mitteljura)
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - No 269 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
p 33 - lien
1997. Cariou, E., Hantzpergue, P. & al.
Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen
ELF Exploitation Production
p 32
1874. Dumortier, E.
Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques du bassin du Rhône. 4. Lias supérieur
Librairie des Sociétés Géologiques et Météorologiques de France
pl XI, fig 11 (non Ammonites exaratus (YOUNG et BIRD)), non pl XII, fig 3 (=Pseudogrammoceras gr. fallaciosum (BAYLE) morphe expeditum BUCKMAN) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 28 mai 2000
Horizon à fascigerum.
Exemplaire relativement épais, même s’il y a encore plus épais.
Esericeras le plus courant, pouvant atteindre une grande taille (plus de 300 mm), involute et d’épaisseur assez variable, plutôt à tendance comprimée. La costulation régulière disparaît sur la loge d’habitation. [Rulleau]