Pseudolillia emiliana (Reynès 1868) |
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Toarcien (-184 à -175 millions d'années) supérieur
Rhône - France
Diamètre = 8 cm (3.15")
Epaisseur à l’ouverture = 2 cm (.79")
Pseudolillia Maubeuge 1949
Toarcien sup. (sous-zone à Fallaciosum à sous-zone à Insigne)
Grammoceratine à côtes rigides sur le flanc et projetées ventralement dans les tours internes. La carène peut être bordée de deux sillons. Les flancs sont parallèles. Avec la croissance, la costulation et les sillons disparaissent, le diamètre relatif de l’ombilic diminue, les flancs deviennent convergents ou procurent une section triangulaire. Le mur ombilical est élevé et vertical. Les sutures sont peu découpées.
Grammoceratinae Buckman 1905
Toarcien supérieur.
Sous-famille issue des Phymatoceratinae, largement dominante au Toarcien supérieur (95% des faunes d’ammonites) et regroupant des formes très diverses sans ligne morphologique générale mais dont les différentes lignées évolutives sont assez bien établies. "On assiste en fait à une évolution de type itératif dans laquelle les processus hétérochroniques sont le plus souvent complexes" [Rulleau]
Hildoceratidae Hyatt 1867
Pliensbachien à Toarcien.
Ammonites à côtes plus ou moins flexueuses. Les sutures cloisonnaires sont relativement simples, sauf chez certaines formes très différenciées (Polyplectus). [Gabilly]
Hildoceratoidea Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur (zone à Jamesoni) à Bajocien.
Formes planulatiformes évolutes à oxycônes involutes, généralement carénées et à section du tour comprimée, portant une costulation rigide à falcoïde ou falculiforme. Les tubercules sont présents chez quelques genres. Le dimorphisme sexuel matérialisé par la taille est largement répandu, les macroconques adultes étant beaucoup plus grands que les microconques. C’est également dans cette super-famille qu’on rencontre la première occurrence d’apophyses bucales chez les ammonites microconques. Des aptychi sont connus chez certains genres (Cornaptychus, Laevicornaptychus). [Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2022. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VI
Association Géologique Auboise
p 47, fiche no 19 Toa. (=Pseudolillia emiliana (REYNÈS, 1868) morphe macroconque)
2020. Rulleau, L., Lacroix, P., Le Pichon, J.-P. & Ové, F.
Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur
Dédale Éditions
p 106, pl 38, fig 3, pl 39, fig 2, 4-5, pl 42, fig 2, 4, pl 43, fig 1, text-fig 27/7-9 (=Pseudolillia emiliana (REYNES, 1868)) - lien
2017. Moratilla-Garcia, M., Goy, A. & Comas-Rengigo, M., J.
Pseudolillia Maubeuge, 1949 (Ammonitida, Hildoceratidae) in the Lower Jurassic (Toarcian) of the NE Spain
in Spanish Journal of Palaeontology - 32 (1) - Sociedad Española de Paleontología
p 154, fig 7.3, 8, 9, text-fig 4D-F (=Pseudolillia emiliana (REYNÈS, 1868)) - lien
2011. Lacroix, P.
Les Hildoceratidae du Lias moyen et supérieur des domaines NW européen et téthysien - Une histoire de famille
Pierre Lacroix
p 303, pl 145, 147
2006. Rulleau, L.
Biostratigraphie et paléontologie du Lias supérieur et du Dogger de la région lyonnaise
Edité par Louis Rulleau et Section Géo-Paléo du Comité d’Etablissement des carrières Lafarge à Lozanne
p 87, pl 45
2001 (édition revue et complétée). Rulleau, L.
Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur de la région lyonnaise
C.E. des ciments Lafarge
p 20, pl 26, 27
1998. Rulleau, L. (coord.), Alméras, Y., Combemorel, R., Elmi, S. & Tintant, H.
Révision critique des Céphalopodes et des Brachiopodes décrits dans le tome IV des "Études paléontologiques des dépôts jurassiques du bassin du Rhône", par Eugène Dumortier (1874)
in Mémoires du Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon - No 2 - Muséum de Lyon
p 58, pl 21, fig 7 (=Pseudolillia emiliana (REYNES)) - lien
1993. Bernad, J.
Ammonitina del Toarciense en Salinas de Pisuerga (Palencia, España))
in Colloquios de Paleontologia - No 45 - Departemento de Paleontologia
p 121, pl 3, fig 28 (=Pseudolillia sp. [cf. P. emiliana (REYNES), 1868])
1993. Elmi, S. & Rulleau, L.
Le Jurassique du Beaujolais méridional, bordure orientale du Massif Central, France
in Géobios - M. S. No 15 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
pl 1, fig 5-6 (=Pseudolillia emiliana (REYNES)) - lien
1993. Sciau, J.
Coup d’oeil sur les fossiles des Causses II. Jurassique : du Toarcien au Kimméridgien
Association des Amis du Musée de Millau
p 48, pl XXIV, fig 3, 4 (=Pseudolillia emiliana (REYNÈS 1858 (sic)))
1991. Elmi, S. & Rulleau, L.
Le Toarcien des carrières Lafarge (Bas-Beaujolais, France) : cadre biostratigraphique pour la région lyonnaise
in Géobios - No 24, fasc. 3 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 327
1990. Elmi, S. & Rulleau, L.
Le genre Pseudolillia (Ammonitina, Grammoceratinae) dans le Toarcien supérieur (France, Espagne, Portugal, Maroc)
Atti II Conv. Int. F.E.A. Pergola, 1987. Com. Cent. Raffaele Piccinini.
p 297, pl 1, fig 4, 5, pl 3, fig 1-4, pl 4, fig 1, 2, pl 5, fig 1-4, pl 6, fig 1-4, pl 7, fig 5-8 (=Pseudolillia emiliana (REYNÈS, 1868))
1975. Guex, J.
Description biostratigraphique du Toarcien supérieur de la bordure sud des Causses (France)
in Eclogae geol. Helv. - Vol. 68/1 - Birkaüser Verlag, Basel
p 107, pl VIII, fig 6, 7 (=Pseudolillia emiliana (REYNES))
1962. Donovan, D., T.
New information on the Toarcian Ammonite genus Pseudolillia Maubeuge 1949
in Palaeontology - Vol. 5, part 1 - The Palaeontological Association
p 90, text-fig 2C, D (=Pseudolillia emiliana (REYNÈS)) - lien
1921. Monestier, J.
Ammonites rares ou peu connues et ammonites nouvelles du Toarcien supérieur de la région sud-est de l’Aveyron
in Mémoire de la Société Géologique de France - Tome XIII - fasc. 2 - mémoire n° 54 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 22, pl 1, fig 14-16, pl 4, fig 23 (=Hildoceras emilianum (REYNÈS))
1868. Reynès, P.
Essai de géologie et de paléontologie aveyronnaises
J.-B. Baillère & Fils, Paris
p 104, pl VI, fig 1 (=Ammonites emilianus, REYNÈS) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 17 janvier 2010
L’association des deux individus permet d’apprécier la fermeture relative de l’ombilic avec la croissance, caractéristique du genre.
Espèce de la sous-zone à Insigne.
Coquille modérément involute, à section relativement étroite et flancs généralement convexes, présentant un maximum d’épaisseur entre le milieu et le tiers interne du flanc. Elle peut être comprimée dans les tours internes, prenant un aspect subquadratique. Elle porte une carène bordée par deux sillons bien marqués dans les tours internes, qui deviennent plus lisses et forment deux régions planes dans les tours externes. L’ombilic est étroit et profond, avec un mur élevé généralement vertical ou légèrement oblique. L’ornementation est constituée de fines côtes rigides à légèrement sinueuses sur les flancs, fortement projetées vers l’avant en région ventrale. Elles sont rectiradiées à légèrement prorsiradiées et n’atteignent pas la carène. La densité, importante dans les tours internes, s’amenuise au cours de l’ontogénèse et a généralement disparu à une hauteur de tour de 60 mm, parfois moins en raison de la variabilité intra-spécifique. Les sutures sont relativement simples. La première selle latérale est large et porte deux lobes auxiliaires. Le lobe latéral est profond et tronqué. La seconde selle latérale est plus étroite que la première. Le lobe suspensif est étroit. [Moratillo-Garcia & al. 2017]
Fait amusant, Elmi et Rulleau (1990, p 297) attribuent à Pseudolillia emiliana certains exemplaires figurés par Donovan (1962) en tant que Pseudolillia murvillensis. Or, celui de la planche 12, figures 3 et 4, n’est rien d’autre qu’un moulage de l’holotype de Pseudolillia murvillensis, photographié en lumière plus rasante que la (mauvaise) photo de Maubeuge, ce qui lui donne un aspect très différent. Qui plus est, la vue ventrale n’est pas prise sous le même angle, ce qui peut ajouter à la confusion si l’on n’est pas attentif. Ce moulage a été de nouveau figuré par Howarth (2013).