Kamerunoceras puebloense (Cobban & Scott 1972) |
||
Turonien (-92 à -88 millions d'années) inférieur
Basse-Bénoué - Nigéria
Diamètre = 4,3 cm (1.69")
Kamerunoceras Reyment 1954
Turonien inf. et base du moy.
Dérivé probable d’Euomphaloceras par augmentation de la hauteur du tour, aplatissement des flancs et réduction des côtes secondaires et de leurs tubercules.
Formes évolutes. Section circulaire à subquadratique, s’élevant avec l’âge. Côtes simples droites à sinueuses, irrégulières et distantes jusqu’à la loge d’habitation adulte, où peuvent apparaître des côtes intercalaires renforcées. Bullae ombilicales dans les tours jeunes, tubercules latéraux parfois présents, tubercules latéro-ventraux internes et latéro-ventraux externes forts, clavi siphonaux irréguliers, faibles à forts. Les tubercules persistent ou s’affaiblissent avec l’âge, les côtes devenant dominantes.
Euomphaloceratinae Cooper 1978
Cénomanien sup. à Coniacien inf.
Dérivent des Calycoceras, principalement par apparition de constrictions au stade juvénile ou partout.
Acanthoceratidae De Grossouvre 1894
Albien sup. à Coniacien.
Explosion évolutive à partir du Cénomanien. Tuberculation généralement très forte. Au moins un tubercule ombilical et un latéro-ventral dans la plupart des genres. Pour certains cependant, la costulation domine la tuberculation. Pour d’autres, l’ornementation peut-être très atténuée ou même absente du tour externe. Enroulement généralement évolute. Section comprimée à très déprimée. Dimorphisme sexuel matérialisé seulement par la taille.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1993. Courville, P.
Les formations marines et les faunes d’ammonites cénomaniennes et turoniennes (Crétacé supérieur) dans le fossé de la Bénoué (Nigéria) - Thèse de doctorat en Géologie
Universités de Dijon, Lyon I, Aix-Marseille I, Toulouse III
p 237, pl 13 - lien
1987. Zaborski, P., M., P.
Lower Turonian (Cretaceous) ammonites from south-east Nigeria
in Bulletin Natural History Museum London (Geol.) - Vol 41, No 2 - The Natural History Museum
p 36, fig 7-8 - lien
1981. Wright, C., W. & Kennedy, W., J.
The Ammonoidea of the Plenus Marls and the Middle Chalk
in Monograph of the Palaeontographical Society - Issue 560, part of Volume 134 - The Palaeontographical Society - London
p 56, pl 14 (aff.), text-fig 16 - lien
1979. Kennedy, W., J. & Wright, C., W.
On Kamerunoceras REYMENT, 1954 (Cretaceous: Ammonoidea)
in Journal of Paleontology - Vol. 53, Nb 5 - Paleontological Society
p 1170
1972. Cobban, W., A. & Scott, G., R.
Stratigraphy and ammonite fauna of the Graneros Shale and Greenhorn Limestone near Pueblo, Colorado
in Geological Survey Professional Paper - 645 - United States Department of the Interior
p 32, 73, pl 15, 37, 38 (=Kanabiceras puebloense Cobban and Scott, n. sp.)
Contenu révisé le 27 septembre 2024 - Fiche générée le 27 septembre 2024 - 1ère publication le 6 avril 2013
Individu (tours internes) figuré par Courville dans sa thèse (1993, pl 13, fig 1a-c).
Niveau à Wrightoceras munieri avec Neoptychites, Fagesia, Pachydesmoceras, Phylloceras, Mesopuzosia, Choffaticeras sp. et Hoplitoides latefundatus.
Kamerunoceras faisant le lien avec l’ancêtre Euomphaloceras. Section pentagonale d’abord légèrement comprimée puis légèrement déprimée. Les tours internes portent autant de clavi siphonaux que de tubercules latéro-ventraux externes, mais plus que de tubercules latéro-ventraux internes, faisant défaut à certaines intercalaires. Ces dernières, fréquentes, atteignent parfois la région péri-ombilicale sans y porter de tubercule, au contraire des primaires, parfois bifurquées à cet endroit. Au delà de 50 mm, la costulation devient plus rigide, régulière et les côtes principales tendent à dominer la tuberculation épineuse, la rangée siphonale étant de surcroît affaiblie.