Perisphinctes (Dichotomoceras) umbilicatus (Collignon 1959) patho. |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Région Atsimo-Andrefana - Madagascar
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) | nNombre de côtes primaires au tour |
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7,5 | 32 | 29 | 45,5 | 53 |
5,7 | 26,5 | 28,5 | 45 | 46 |
Dichotomoceras Buckman 1919
Oxfordien moyen supérieur à supérieur (sous-zone à Rotoides et zone à Bifurcatus).
Microconques des Perisphinctes (P.) de même niveau stratigraphique et descendants probables du couple Dichotomosphinctes/Perisphinctes (P.) de la zone à Transversarium.).
Formes de taille modérée. Section subquadradique comprimée à légèrement déprimée. Côtes proverses flexueuses, nombreuses sur les tours jeunes puis ensuite fortes, espacées et tranchantes (courbe de costulation en U), occasionnellement simples. Points de division bas sur les flancs, souvent visibles dans l’avant-dernier tour adulte. Sinus ventral vers l’avant fréquemment prononcé. Présence d’apophyses, au moins chez certaines espèces. Sutures simples et massives à lobes externe, latéral et suspensif de longueur égale.
Perisphinctes Waagen 1869
Oxfordien inférieur (sommet sous-zone à Cordatum) à supérieur (sommet zone à Bifurcatus).
Genre regroupant des formes macroconques (sous-genres Kranaosphinctes, Arisphinctes, Perisphinctes et Ampthillia) et des formes microconques (sous-genres Otosphinctes, Dichotomosphinctes et Dichotomoceras).
Perisphinctinae Steinman 1890
Callovien supérieur à Kimméridgien inférieur.
Successeurs des Grossouvrinae caractérisés par un enroulement évolute et des côtes primaires droites, bifurquant sur l’épaulement latéro-ventral chez les formes microconques et dans les tours internes des macroconques, chez qui les tours externes deviennent lentement à rapidement variocostés. Constrictions marquées présentes tout au long de l’ontogénèse. Noeuds paraboliques chez certaines formes primitives. Cloisons complexes ayant généralement un lobe ombilical fortement rétracté. [Enay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2015. Hoffman, R. & Keupp, H.
Ammonoid Paleopathology
in Klug, C., Korn, D., De Baets, K., Kruta, I. & Mapes, R., H. - Ammonoid Paleobiology: From anatomy to ecology - Chapter 21 - Topics in Geobiology 43 - Springer
fig 21.15 (non "Lithacoceras" torquatiforme COLLIGNON) - lien
2012. Keupp, H.
Atlas zur Paläpathologie der Cephalopoden
in Berliner paläobiologische Abhandlungen - Band 12 - Freie Universität Berlin
p 99, abb 98 (non Lithacoceras torquatiforme COLLIGNON)
2001. Énay, R. & Gygi, R.
Les ammonites de la zone à Bifurcatus de Hinterstein, près de Oberehrendingen (Canton d’Argovie, Suisse)
in Eclogae geol. Helv. - 94 - Birkaüser Verlag, Basel
p 454 (=Perisphinctes (?Dichotomoceras) umbilicatus (COLLIGNON))
1959. Collignon, M.
Atlas des fossiles caractéristiques de Madagascar - Fascicule IV - Argovien Rauracien
Service Géologique Tananarive
pl XC, fig 358 (=Lithacoceras torquatiforme SPATH var. umbilicata nov. var.)
1956. Hölder, H.
Über Anomalien an jurassischen Ammoniten
in Paläontologische Zeitschrift - 1 (2) - Paläontologische Gesellschaft
- lien
1930. Spath, L., F.
The Jurassic ammonite faunas of the neighbourhood of Mombasa
in Monographs of the Geological department of the Hunterian Museum - IV - Glasgow University
non p 49, pl IV, fig 14 (non Lithacoceras torquatiforme sp. nov.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 8 mai 2024
Individu de la zone à Bifurcatus.
Présente une pathologie assez importante, due à une action mécanique (attaque d’arthropode ou céphalopode) ayant endommagé à la fois la coquille et le manteau.
Collignon (1959) définit cette ammonite comme une variété de l’espèce Lithacoceras torquatiforme SPATH 1930 du Kimméridgien inférieur : "Même allure générale d’ornementation avec même fréquence de côtes simples, mais ici cette variété est plus mince et surtout plus largement ombiliquée". Le niveau est donc différent et l’espèce ne s’intègre pas dans l’acception actuelle du genre Lithacoceras HYATT (Énay & Howarth 2019). Ce n’est qu’une ressemblance superficielle. D’ailleurs, pour Énay & Gygi (2001), il s’agit très probablement d’un Dichotomoceras. Les références à l’espèce sous le nom "Lithacoceras torquatiforme COLLIGNON", illustrant des cas de paléopathologie (Keupp 2012, Hoffman & Keupp 2015), sont erronées (sans conséquence quant au sujet), d’autant que l’auteur de L. torquatiforme, comme déjà vu, est Spath (faunes de Mombasa).