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? Agoniatitinae gen. sp. |
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? Agoniatitinae gen. sp.
Étage
Dévonien (-408 à -355 millions d'années)
Localité
Tafilalet - Maroc
Dimensions
| D (cm)Diamètre (cm) | WHI (%)Hauteur relative du tour : Hauteur/Diamètre (%) | WWI (%)Épaisseur relative du tour : Épaisseur/Diamètre (%) | UWI (%)Ouverture relative de l’ombilic : Ombilic/Diamètre (%) | WDR (%)Taux de dépression du tour : Épaisseur/Hauteur (%) |
|---|---|---|---|---|
| 12,1 | 41,2 | 25,9 | 30,6 | 62,8 |
| 10,1 | 43,3 | 26,2 | 29,4 | 60,5 |
| 8,3 | 43,7 | 26,6 | 29 | 61 |
Commentaire
Classification
Sous-famille :
Agoniatitinae Holzapfel 1899
Formule suturale E L [I] à E L U [I]. Lobe externe simple, en forme de V. Rebord ombilical arrondi. [Korn & Klug 2002]
Famille :
Agoniatitidae Holzapfel 1899
Formule suturale E L [I], E [L] U [I] ou E L (I1 I1). Coquille platycône ou discocône, e=20-50%. Ratio ombilical o inférieur à 0,3. Taux d’expansion du tour de 1,9-2,8. [Korn & Klug 2002]
Super-famille :
Agoniatitoidea Holzapfel 1899
Agoniatitina à coquilles petites à très grandes, discoïdes peu épaisses à pachycônes. Enroulement évolute, subinvolute ou involute. Zone d’impression dorsale modérément profonde en général. Ombilic modérément large, étroit ou clos. Pas de fenêtre ombilicale, sauf chez un unique genre. Protoconque subglobuleuse, généralement de grande taille. Chez de nombreuses formes, le taux d’expansion du tour est remarquablement croissant durant l’ontogénèse (de 2,0 à plus de 3,0). Formule suturale de base E L [I], avec des inflexions septales latérales, mais pas internes. Lobe interne de forme variable, généralemenrt arrondie. Lignes de croissance biconvexes à sinus latéral peu profond, projection latéro-ventrale importante et sinus ventral profond. Des gouttières latéro-ventrales sont développées chez la plupart des espèces. [Korn & Klug 2002]
Sous-ordre :
Agoniatitina Ruzhencev 1957
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
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Emsian Ammonoidea and the age of the Hunsrück Slate (Rhenish Mountains, Western Germany)
in Palaeontographica Abteilung A - Vol. 299, issues 1-6 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
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2011. Ebbighausen, V., Becker, R., T. & Bockwinkel, J.
Emsian and Eifelian ammonoids from Oufrane, eastern Dra Valley (Anti-Atlas, Morocco) - Taxonomy, stratigraphy and correlation
in Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - 259 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung
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in Paleontological Journal - 41 - MAIK Nauka/Interperiodica. Springer
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Quantitative stratigraphy and taxonomy of late Emsian and Eifelian ammonoids of the eastern Anti-Atlas (Morocco)
in Courier Forschungsinstitut Senckenberg
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in Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - 120 (2) - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung
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Contenu révisé le 16 février 2024 - Fiche générée le 16 février 2024 - 1ère publication le 12 octobre 2023
Niveau inconnu. Emsien-Eifelien.
Taux d’expansion du tour mesuré sur le dernier tour de 2,33+/-0,06. Taux d’impression dorsale à l’ouverture (ou presque) de 16,4+/-2%.
Ou Mimagoniatitidae. Ne disposant pas des tours très internes, il est difficile d’apporter un diagnostic basé sur la forme de la protoconque ou la présence et la taille de la fenêtre ombilicale, pourtant importants dans la classification des ammonoïdes primitifs. De plus, le lobe externe n’apparaît pas vraiment en forme de V, mais un seul étant visible sur l’ensemble du dernier tour, c’est insuffisant pour conclure. Les paramètres dimensionnels entrent dans la définition d’Achguigites Klug 2002, sauf la zone d’impression dorsale, légèrement moins profonde. Elle est de 20-30% chez Achguigites (Korn & Klug 2002), ce qui est plus profond qu’Amoenophyllites, Mimagoniatites, Paraphyllites et Rherisites, que Klug (2002) compare à son nouveau genre, mais qu’on peut éliminer ici (Korn & Klug 2002, De Baets & al. 2013) :
- Amoenophyllites a un taux d’expansion du tour plus élevé (2,8-3,5) et un taux d’épaisseur inférieur (20%).
- Mimagoniatites a une zone d’impression dorsale plus faible (0-12%), un taux d’expansion a priori compatible (1,8-4,8), mais remarquable par sa variation (>2,5 à partir du 2e tour, puis 3,9 ou plus), les autres paramètres étant compatibles : taux d’épaisseur (25-52%), ratio ombilical (18-15%) et taux de compression (51-140%).
- Paraphyllites a un taux d’épaisseur comparable (20-30%), mais un taux d’expansion plus élevé (3,3-4,5), une zone d’impression dorsale moins profonde (10%) et un ombilic plus étroit (20%).
- Rherisites a un taux d’épaisseur comparable (20-30%), mais un taux d’expansion remarquable, qui varie considérablement entre le juvénile (1,5-2,0) et l’adulte (4,0-4,7).
Chez Achguigites, le rebord ombilical est arrondi. Ici, il est anguleux à très étroitement arrondi. En revanche, l’allure des sutures externes est très proche.
Un autre genre ayant des paramètres proches est Fidelites, avec un taux d’expansion de 2,3-2,8, un taux d’épaisseur de 20-40%, mais un ombilic plus petit (20%) et une zone d’impression dorsale peut-être plus profonde (20-30%).
Les Teicherticeratidae ont un taux d’expansion compatible de 2,3-3,5. Parmi eux, seul Teicherticeras a un taux d’épaisseur supérieur à 20% et pouvant a priori être inférieur à 30% (Korn & Klug 2002), mais son ratio ombilical est de 44-59% (De Baets & al. 2013). De plus les Teicherticeratinae ont une région ventrale aplatie.