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Hecticoceras (Hecticoceras) rectangulare Tsytovitch 1911 (M) |
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Hecticoceras (Hecticoceras) rectangulare Tsytovitch 1911 (M)
Étage
Callovien (-160 à -154 millions d'années) moyen
Localité
Vienne - France
Dimensions
Diamètre = 5,1 cm (2.01")
Commentaire
Classification
Sous-genre :
Hecticoceras Bonarelli 1894
Fin du Callovien inférieur (pour la plupart des espèces) à Callovien moyen.
Dérive des Prohecticoceras par le relais des Chanasia voisines de l’espèce michalskii LEWINSKI.
Regroupe des Hecticoceras à côtes internes réduites ou transformées en tubercules périombilicaux placés plus ou moins loin du bord ombilical. Il existe trois sortes de livrées :
- groupe reuteri-balinense : côtes externes flexueuses se rattachant à de faibles tubercules périombilicaux,
- groupe posterium : côtes externes rigides se rattachant aux tubercules ombilicaux,
- groupe hecticum : côtes externes rigides et courbées, ne se rattachant pas à l’ornementation interne dont elles sont séparées par une taeniola médiane qui n’est jamais creusée en gouttière.
L’aire ventrale est généralement saillante. [Elmi 1967]
Genre :
Hecticoceras Bonarelli 1893
Bathonien moyen à Callovien moyen.
Hecticoceratinae macroconques à enroulement évolute à subinvolute. Section comprimée et moyennement épaisse. Flancs subparallèles. Aire ventrale tectiforme sauf à la fin de la loge d’habitation adulte où elle s’arrondit. Carène plein se formant par pincement sur le très jeune nucleus non costé, très nette jusque sur la grande partie de la loge. Taille moyene à grande (jusqu’à 150 mm). Péristome simple biconcave avec légère visière ventrale. Ornementation très variable à l’exception de tubercules périmarginaux constants sur le phragmocône. Primitivement (sous-genre Prohecticoceras, la costulation comporte des côtes internes proverses donnant plusieurs côtes externes, coudées après le point de division (ornementation flagelliforme). La diversification de l’ornementation latérale permet de de définir les autres sous-genres, qui correspondent chacun à une phase bien définie de typogénèse. [Elmi 1967]
Sous-famille :
Hecticoceratinae Hyatt 1900
Bajocien supérieur à Oxfordien supérieur (voire Kimméridgien moyen, cf. Kanjilal 1980).
Formes à enroulement involute à évolute. Géniculation souvent présente près du péristome. Aire ventrale large. Flancs peu galbés. Costulation variable. Dimorphisme sexuel de taille et d’ouverture. Suture à selle externe auriculée. Selles rectangulaires peu ou pas pédicellées. Quatre ou cinq lobes auxiliaires avec enveloppe postérieure généralement oblique. [Elmi 1967]
Famille :
Oppeliidae Douvillé 1890
Bajocien inf. à Hauterivien.
Comprimés à oxycônes. Involutes. Fort dimorphisme sexuel. Macroconques à côtes primaires distantes, falcoïdes à falciformes, puis devenant lisses. Ouverture simple. Sutures denses et complexes (sauf chez les Clydoniceratinae), à lobes profondément incisés, décroissant linéairement en taille du ventre au dos. Microconques à apophyses très développées.
Super-famille :
Haploceratoidea Zittel 1884
Sous-ordre :
Ammonitina Hyatt 1889
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
1967. Elmi, S.
Le Lias supérieur et le Jurassique moyen de l’Ardèche (3e fascicule) - Contribution à la connaissance des Oppeliidae du Jurassique moyen
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - 19 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 679, 685, 686 (=Hecticoceras (Hecticoceras) rectangulare (de TSYT.)) - lien
1959. Zeiss, A.
Hecticoceratinae (Ammonoidea jurassica)
in Quenstedt, W. - Fossilium Catalogus I: Animalia - Pars 96 - Uitgeverij Dr. W. Junk’s- Gravenhage
p 60 (=Hecticoceras (Putealiceras) krakoviense rectangulare (X. de TSYTOVITCH, 1911))
1932. Corroy, G.
Le Callovien de la bordure orientale du Bassin de Paris
in Mémoires pour servir à l’explication de la carte géologique détaillée de la France - Ministère des Travaux Publics - Paris, Imprimerie Nationale
p 77, pl III, fig 6 (non Hecticoceras cracoviense NEUMAYR sp.), p 78 (=Hecticoceras cracoviense NEUMAYR sp. var. acuticosta (sic) de TSYTOVITCH)
1911. Tsytovitch (de), X.
Hecticoceras du Callovien de Chézery
in Mémoires de la Société Paléontologique Suisse - Vol. XXXVII - Société Paléontologique Suisse, Genève
p 14, pl I, fig 5 (=Hecticoceras cracoviense NEUM. var. rectangularis nob.), p 16, pl I, fig 3 (=Hecticoceras cracoviense NEUM. var acuticostata nob.)
Contenu révisé le 1er janvier 2024 - Fiche générée le 5 janvier 2024 - 1ère publication le 2 mars 2023
Individu de la zone à Jason.
Forme du Callovien moyen (Lucas 1942, Zeiss 1959, Elmi 1967), seul représentant du sous-genre Hecticoceras à subsister à ce niveau (Elmi 1967).
Elle est considérée par son auteur comme une variété de Putealiceras krakoviense (NEUMAYR, orthographe originale), morphologiquement située entre cette espèce et Putealiceras mathayense (KILIAN). De mathayense, elle se distinque par sa costulation plus flexueuse (de type krakoviense en fait), à côtes primaires plus proverses et secondaires plus falciformes. De krakoviense elle se distingue par son ventre tricaréné, qu’aucun auteur n’a jamais figuré... (il fut même considéré comme pathologique par Corroy pour une ammonite qu’il rapportait à krakoviense, mais se révèle appartenir à rectangulare), ses côtes internes qui continuent à naître à la base de la paroi ombilicale au delà de 30 mm, le renforcement de ses côtes externes dans leur terminaison marginale, tout en étant moins arquées, ses flancs plus plats lui donnant une section subrectangulaire et non pas ronde.
Pour Elmi (1967), elle appartient au sous-genre Hecticoceras, groupe de posterium ZEISS, et constitue un intermédiaire morphologique avec les Putealiceras. Il est vrai quelle possède encore des tubercules marginaux, qui ont disparu chez Putealiceras. Il note en outre son absence de taeniola médiane, avec un raccord plus ou moins net entre côtes internes et externes, son enroulement très évolute, sa côte secondaire adorale courbée vers l’avant à sa base et sa tuberculation peu marquée.