Flabellia tsytovitchae (Mangold 1970) (m) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) moyen
Vienne - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) |
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5,4 | |||
5,3 | 32 | 24 | 45 |
4,8 | 33 | 23 | 45 |
4,2 | 33 | 24 | 45 |
Flabellia Mangold 1970
Partie moyenne du Callovien inférieur à Callovien supérieur.
Flabellisphinctes Mangold 1970, genre "proche des Choffatia caractérisé par une ornementation pseudovirgatotome à divisions polyschizotomes, puis dischizotomes", et sous-genre macroconque dont la forme microconque est historiquement Flabellia, est invalide car homonyme mineur de Flabellisphinctes Mangold & Elmi 1966, mis en synonymie avec Indosphinctes Spath 1930 par Énay & Howarth (2019). Flabellia est donc réhabilité au rang de genre, incluant les deux dimorphes.
Le macroconque et le microconque sont très semblables aux dimorphes d’Indosphinctes, mais la section est plus comprimée. Tours internes identiques aux Grossouvria du groupe de kontkewiczi, les côtes y sont bi- ou trifurquées, puis deviennent pseudovirgatotomes dans les tours moyens et enfin polyschizotomes ou dischizotomes sur la loge d’habitation adulte. Le macroconque est de taille moyenne, fortement costulé, à péristome simple. Le microconque est petit, à côtes faibles et irrégulières, secondaires pseudovirgatotomes et apophyses jugales. Cloisons simples, peu découpées comme chez Choffatia. [d’après Énay & Howarth 2019, Mangold 1970]
Grossouvriinae Spath 1931
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Dérivent probablement de formes voisines de Wagnericeras.
Pas de stade zigzag. Présence de parabolae discrètes et cantonnées sur les premiers tours des macroconques, elles sont mieux marquées chez les microconques. Différenciation précoce et parfois très marquée entre les côtes primaires et les côtes secondaires. Suture cloisonnaire simple. Selle latérale large, lobe latéral peu profond et symétrique, lobe suspensif toujours faiblement rétracté. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2009. Schlögl, J., Mangold, C., Tomasovych, A. & Golej, M.
Early and Middle Callovian ammonites from the Pieniny Klippen Belt (Western Carpathians)in hiatal successions: unique biostratigraphic evidence from sediment-filled fissure deposits
in Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - Vol. 252/1 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung
p 73, fig 6.18, 7.1a-c (=Flabellisphinctes (Flabellia) tsytovitchae MANGOLD, 1971) - lien
2003. Majidifard, M., R.
Biostratigraphy, Lithostratigraphy, ammonite taxonomy and microfacies analysis of the Middle and Upper Jurassic of norteastern Iran - Thèse de Doctorat
Bayerischen Julius-Maximilians-Universität Würzburg
p 138, pl 13, fig 1, 2, 5 (=Flabellisphinctes (Flabellia) tsytovitchae MANGOLD, 1970 [m]) - lien
2000. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Géologie jurassique et ammmonites des Grands Balkans (ouest du Turménistan) [en Russe]
in Bulletin du Fonds de Collecte de l’Institut Pan-Russe de Recherche Géologique Pétrolière (VNIGNI) - No 5 - Institut Pan-Russe de Recherche Géologique Pétrolière, Ministère des ressources naturelles de l’académie des sciences de Russie
p 65, pl 22, fig 4, 6 (=Flabellisphinctes (Flabellia) tsytovitchae MANGOLD, 1970)
1984. Khimshiashvili, N., G.
Les Grossouvriinae du Caucase [en Russe]
Académie des Sciences de la R.S.S de Géorgie, section Paléobiologie
p 56, pl 4, fig 4 (=Flabellisphinctes (Flabellia) tsytovitchae MANGOLD)
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 195, pl 16, fig 7, 8, text-fig 142, 143 (=Flabellisphinctes (Flabellia) tsytovitchae nov. sp.) - lien
Contenu révisé le 19 janvier 2024 - Fiche générée le 19 janvier 2024 - 1ère publication le 7 février 2022
Individu ayant vraisemblablement conservé un demi-aptychus à l’ouverture.
Espèce caractérisant la sous-zone à Obductum.
La section est comprimée comme chez tous les microconques du genre, mais c’est l’espèce qui offre les tours les moins élevés. Le phragmocône est très comparable à celui de Grossouvria kontkiewiczi. Lorsque la loge d’habitation est manquante, il est dificile de séparer les deux espèces. Le stade à forts noeuds paraboliques du type curvicosta est ici très réduit. Sur le phragmocône, la division des côtes ombilicales est à l’origine de deux côtes ventrales rétroverses, accompagnées d’une intercalaire. Le stade curvicosta, faiblement exprimé, assure la jonction avec la loge. La seconde partie de cette dernière est ornée de côtes primaires plus espacées, renflées en région péri-ombilicale. À chacune correspondent quatre à cinq côtes ventrales qui traversent radialement la région siphonale. Les côtes secondaires pseudovirgatoïdes demeurent toujours ténues jusqu’à l’ouverture, qui est précédée d’une constriction plus marquée sur la région ventrale que sur les flancs. La variabilité porte sur le degré d’involution, la taille maximale, le diamètre de disparition des formations paraboliques, le type de division pseudovirgatoïde, polygyrate ou polyplocoïde sur la seconde partie de la loge. [d’après Mangold 1970, Schlögl & al. 2009]