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Ammonites et aliae spirae II - Rasenioides chatelaillonensis

Rasenioides chatelaillonensis (Hantzpergue 1983 (Morris 1968)) (M)

Étage

Kimméridgien (-146 à -141 millions d'années) inférieur

Localité

Charente-Maritime - France
Charente-Maritime

Dimensions

Diamètre = 10,4 cm (4.09")

Commentaire

Individu de la localité-type, incomplet et à ombilic écrasé, provenant du littoral alors que les types proviennent d’une coupe dans les terres. Les sutures restent bien observables.

Expèce index de sous-zone au sommet du Kimméridgien inférieur dans le biôme franco-germanique.
Macroconque atteignant 50 cm (Hantzpergue in Fischer 1994, p 180), évolute, à ombilic peu profond, section rectangulaire comprimée. Ornementation limitée aux tours internes, côtes primaires faiblement renflées, tranchantes, prorsiradiées et concaves, faisceaux de 4-5 côtes secondaires traversant le ventre. Loge d’habitation adulte ornée de bourrelets cunéiformes. Sutures simplifiées à lobes courts, selle larges et lobe suspensif peu rétracté. Le microconque est représenté par Rasenioides lepidulus (OPPEL), également dimorphe de Rasenioides askeptus (ZIEGLER). [d’après Hanzpergue 1987]

Classification

Genre :

Rasenioides Schindewolf 1925

Partie terminale du Kimméridgien inférieur
Formes involutes à évolutes. Section rectangulaire à ovalaire, élevée. Costulation fine et dense. Côtes primaires fortement atténuées, réduites ou absentes sur les tours initiaux, puis devenant tuberculées, relativement courtes, donnant naissance à un faisceau de 2 (4 chez le macroconque) à 8 côtes secondaires, prorsiradiées chez le macroconque, traversant le ventre sans interruption. Macroconque de taille modérée (100-250mm), à péristome simple, dont l’ornementation s’efface dès la fin du phragmocône. Microconque de petite taille (30-40mm), portant des apophyses courtes, à ornementation rigide ou flexueuse, dont l’indice de division diminue en fin de croissance et la costulation devient plus ou moins géniculée.

Famille :

Aulacostephanidae Spath 1924

Oxfordien supérieur à Kimméridgien.
Famille individualisée dans les provinces boréale et subboréale à partir de Perisphinctidae d’origine téthysienne, les espèces ancestrales en possèdant encore certains caractères.
Leur particularité ornementale réside dans l’individualisation de bullae péri-ombilicales plus ou moins tuberculées ou crêtées, le plus souvent multidivisées. Les sutures sont modérément découpées, souvent simplifiées, avec un lobe suspensif peu rétracté. Le dimorphisme sexuel est très accusé. Il concerne la taille des individus et la forme du péristome. [Hantzpergue 1987]

Super-famille :

Perisphinctoidea Steinmann 1890

Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]

Sous-ordre :

Ammonitina Hyatt 1889

Ordre :

Ammonoidea Zittel 1884

Classe :

Cephalopoda Cuvier 1797

Embranchement :

Mollusca Linnaeus 1758

Super-embranchement :

Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908

Sous-règne :

Eumetazoa Butschli 1910

Règne :

Animalia Linnaeus 1758

Super-règne :

Eukaryota Whittaker & Margulis 1978

Documents

2020. Miramand, P., Dépré, É. & Hantzpergue, P.
Dans les pas d’Alcide d’Orbigny : à la recherche des ammonites du Jurassique supérieur de Charente-Maritime
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 42 - Editions du Piat
p 15, fig 11A (=Rasenioides chatelaillonensis HANTZPERGUE)

2009. Vullo, R., Cavin, L. & Clochard, V.
An ammonite-fish association from the Kimmeridgian (Upper Jurassic) of La Rochelle, western France
in Lethaia - Vol. 42 - Wiley-Blackwell
fig 2 (=Rasenioides chatelaillonensis) - lien

1997. Hantzpergue, P., Atrops, F. & Énay, R.
Kimméridgien
in Cariou, E., Hantzpergue, P. & al. - Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen - Chapitre 10 - ELF Exploitation Production
p 93, pl 23, fig 4 (=Rasenioides chatelaillionensis HANTZPERGUE)

1994. Fischer, J.-C. (coord.) & al.
Révision critique de la paléontologie française d’Alcide d’Orbigny - Volume I - Céphalopodes jurassiques
Masson
p 180 (=Rasenioides chatelaillonensis (HANTZPERGUE))

1987. Hantzpergue, P.
Les ammonites kimméridgiennes du haut-fond d’Europe occidentale (Perisphinctidae, Aulacostephanidae, Aspidoceratidae) - Thèse de Doctorat ès Sciences Naturelles
Université de Poitiers
p 348, pl 34, fig a-d (=Rasenioides chatelaillonensis (HANTZPERGUE) (d’après Morris, 1968)), p 348 (=Rasenia (Rasenioides) lepidula (OPPEL) pour la forme micorconque)

1983. Birkelund, T., Callomon, J., H., Clausen, C., K., Nohr, H. & Salinas, I.
The Lower Kimmeridge Clay at Westbury, Wiltshire, England
in Proceedings of the Geologists’ Association - Volume 94, issue 4 - Geologists’ Association, London
p 290 (=Raseniodes (sic) (Rasenioides) lepidulus (OPPEL)), fig 5D, E (=Rasenioides cf. lepidulus (OPPEL)), p 304 (=Eurasenia chatelaillonensis, nomen nudum) - lien

1980. Hantzpergue, P. & Debrand-Passard, S.
L’Oxfordien supérieur et le Kimméridgien des Charentes (Bassin Aquitain) et du Berry (Bassin Parisien). Extension géographique des repères ammonitiques
in Bulletin de la Société Géologique de France - t. XXII, no 3 - Société Géologique de France
p 371, pl II, fig 3-4 (=Rasenia (Eurasenia) chatelaillonensis MORRIS, nomen nudum)

1979. Hantzpergue, P.
Biostratigraphie du Jurassique supérieur nord-aquitain
in Bulletin de la Société Géologique de France - t. XXI, no 6 - Société Géologique de France
p 719, 722 (=R. (Eurasenia) chatelaillonensis MORRIS, nomen nudum), p 722 (=Rasenia (Rasenioides) lepidula (OPP.))

1962. Ziegler, B.
Some Upper Jurassic ammonites of the genus Rasenia from Scotland
in Palaeontology - Vol. 5, Part 4 - The Palaeontological Association
p 766, pl III, fig 1-7 (=Rasenia (Rasenioides) lepidula (OPPEL)) - lien

1961. Geyer, O., F.
Monographie der Perisphinctidae des Unteren Unterkimmeridgium (Weisser Jura gamma, Badenerschichten) im Süddeutschen Jura
in Palaeontographica Abteilung A - Band 117 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
p 112, pl 8, fig 5, 6 (=Rasenia (Rasenioides) lepidula (OPPEL, 1863))

1929. Wegele, L.
Stratigraphische und faunistische Untersuchungen im Oberoxford und Unterkimmeridge Mittelfrankens. II. Palaeontologischer Teil.
in Palaeontographica Abteilung A - Band LXXII (Mit Taf. I—XI [V—XV]) 1—94 (95—188) - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
?p 83 (?=Rasenia (Rasenioides) lepidula OPPEL.)

1909. Douvillé, R.
Sur l’Ammonites mutabilis SOWERBY et sur les genres Proplanulites TEISSEYRE et Pictonia BAYLE
in Bulletin de la Société Géologique de France - 4ème série, tome IX - Société Géologique de France
p 241, pl VII, fig 3, pl VIII, fig 5 (non Proplanulites mutabilis SOWERBY) - lien

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Contenu révisé le 15 avril 2024 - Fiche générée le 16 avril 2024 - 1ère publication le 13 janvier 2018