Rehmannia (Rehmannia) grossouvrei (Petitclerc 1915) (M) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) inférieur
Charente - France
Diamètre = 14,7 cm (5.79")
Rehmannia Schirardin 1956
Callovien.
Section de tendance subquadratique chez le jeune, épaisse au niveau de la loge d’habitation. Stade initial périsphinctoïde. Nucleus non tuberculé portant seulement de frêles épines lamellaires. Sur la plus grande partie des tours internes, les côtes primaires sont longues, subdivisées le plus souvent un peu au-dessous de la mi-hauteur des flancs. Il n’existe qu’une seule rangée de tubercules latéraux. [Cariou 1984]
Rehmannia Schirardin 1956
Callovien.
Genre souche de la sous-famille. Dérive des Neuqueniceras pacifiques au Callovien inférieur.
L’ontogénèse des 1ères formes montre un long stade 1 (perisphinctoïde à côtes épineuses bifurquées) et un stade 2 (minituberculé à côtes peu divisées). Ensuite, un stade 3 (gros tubercules et côtes multidivisées) apparaît. Il se réduit par progénèse à la base du Callovien moyen. Le stade 1 se réduit jusqu’à disparaître, un court enroulement initial cratériforme apparaît, la section devient platycône. Puis, la tendance est hypermorphique. Un stade 4 adulte bituberculé apparaît alors que la section s’épaissit.
Reineckeiinae Cariou 1984
Callovien.
Formes chez lesquelles la division relativement basse des côtes au centre de la coquille, i.e. vers le 1/3 interne des flancs, est liée à l’apparition d’un stade initial cratériforme caractéristique. Lorsque le stade initial est périsphinctoïde, les côtes se subdivisent un peu au dessous de la 1/2 hauteur du tour, à la fois sur le microconque et sur une partie plus ou moins importante des tours internes du macroconque correspondant à son ornementation initiale. [Cariou]
Reineckeiidae Hyatt 1900
Bathonien supérieur à Oxfordien moyen basal.
Formes évolutes, renflées à comprimées, à croissance de la hauteur lente à moyenne. Macroconques atteignant de grandes tailles. Microconques beaucoup plus petits et munis d’apophyses. Côtes saillantes fasciculées, monoschizotomes à dischizotomes, interrompues sur le ventre par un sillon. Au moins une rangée latérale de faibles épines lamellaires ou tubercules plus ou moins forts et élancés. Jusqu’à 3 rangées chez le macroconque, dont une ventrale. Nombreuses constrictions. Sutures très découpées à lobes profonds.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1998. Tournepiche, J.-F.
Géologie de la Charente
Groupe d’Etudes et de Recherche des Musées d’Angoulême
p 46 (=Rehmania (sic) grossouvrei)
1984. Cariou, E.
Les Reineckeiidae de la Téthys occidentale - Dimorphisme et évolution - Etude à partir des gisements du centre-ouest de la France
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - H.S. 8, fasc. 1 (texte), fasc. 2 (planches) - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 41, pl 2, fig 1-3, pl 3, fig 1 (=Rehmannia (Rehmannia) grossouvrei (PETITCLERC) Forme macroconque) - lien
1968. Bourquin, J.
Les Reineckéidés
in Annales Scientifiques de l’Université de Besançon - 3è série, Géologie, fasc 4 - Université de Besançon
p 72, pl XLV, fig 4 (=Reineckeiceras grossouvrei PETITCLERC)
1958. Collignon, M.
Atlas des fossiles caractéristiques de Madagascar - Fascicule II - Bathonien Callovien
Service Géologique Tananarive
non aff. pl XXVIII, fig 122 (non Reineckeia aff. grossouvrei PETITCLERC)
1951. Jeannet, A.
Die Eisen- und Manganerze der Schweiz - Stratigraphie und Palaeontologie des oolithischen Eisenerzlagers von Herznach und seiner Umgebung
in Beiträge zur Geologie der Schweiz - Geotechnische Serie - XIII. Lieferung, 5. Band
non cf. p 139, taf 61 (non Reineckeia cf. grossouvrei PETITCLERC)
1936. Gérard, C. & Contaut, H.
Les ammonites de la zone à Peltoceras athleta du centre-ouest de la France
in Mémoire de la Société Géologique de France - No 20 - Centre National de la Recherche Scientifique
non aff. p 49 (non Kellawaysites af. grossouvrei PETITCLERC sp.)
1932. Corroy, G.
Le Callovien de la bordure orientale du Bassin de Paris
in Mémoires pour servir à l’explication de la carte géologique détaillée de la France - Ministère des Travaux Publics - Paris, Imprimerie Nationale
non p 119, pl XIII, fig 10-11 (non Reineckeia grossouvrei PETITCLERC)
1924. Roman, F. & Brun (de), P.
Études sur le Callovien de la vallée du Rhône - Monographie de la faune callovienne de Naves près Les Vans (Ardèche)
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Mémoire 5 (1) - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
non cf. p 105, pl X, fig 4 (non Reineckeia cf. grossouvrei PETITCLERC) - lien
1915. Petitclerc, P.
Essai sur la faune du Callovien dans le département des Deux-Sèvres et, plus spécialement, de celle des environs de Niort
Louis Bon, Vesoul
p 96, pl XI, fig 3, pl XIV, fig 4 (=Reineckeia grossouvrei nov. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 16 juin 2015
Index de sous-zone et horizon dans le Callovien inférieur subméditerranéen.
Macroconque de taille moyenne à grande, très évolute. Section robuste, subquadratique puis trapézoïdale. Tuberculation faible et costulation saillante sur toute la coquille. Stade initial long, à côtes bifurquées, portant une épine lamellaire, et de rares intercalaires. Deuxième stade minituberculé, prolongé jusqu’a l’ouverture chez les petits adultes, à faisceaux bifurqués, séparés fréquemment par une intercalaire, parfois trifurqués, supportant irrégulièrement un tubercule punctiforme bulliforme. Côtes anguleuses et lamellaires. Troisième stade à côtes renforcées arrondies chez les grandes formes, les principales renflées en bullae, avec un indice de division de trois ou supérieur. Stade terminal différencié à costulation flexueuse.