Orionoides indicus Spath 1931 (M) |
||
Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Maine-Et-Loire - France
Diamètre = 16,2 cm (6.38")
Epaisseur à l’ouverture = 3,7 cm (1.46")
Orionoides Spath 1931
Callovien supérieur (zone à Athleta).
Formes issues de Subgrossouvria. D’après Bonnot & al. (2008), beaucoup des formes de Gérard & Contaut (1936) ne sont pas de véritables Orionoides et peuvent s’ancrer chez Choffatia isabellae.
Taille moyenne , à morphologie initiale sphaerocone et à déroulement très progressif. Les côtes primaires sont courtes, plus ou moins renforcées, à division polyschizotome. Des formations paraboliques discrètes existent dans les tours internes. Les constrictions sont présentes à tous les stades, mais sont peu fréquentes. [Bonnot & al., 2008]
Grossouvriinae Spath 1931
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Dérivent probablement de formes voisines de Wagnericeras.
Pas de stade zigzag. Présence de parabolae discrètes et cantonnées sur les premiers tours des macroconques, elles sont mieux marquées chez les microconques. Différenciation précoce et parfois très marquée entre les côtes primaires et les côtes secondaires. Suture cloisonnaire simple. Selle latérale large, lobe latéral peu profond et symétrique, lobe suspensif toujours faiblement rétracté. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2022. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VI
Association Géologique Auboise
p 63, fiche no 27 Cal. (=Orionoides indicus SPATH 1931 morphe [m])
2014. Bonnot, A., Boursicot, P.-Y. & Ferchaud, P.
Les genres Subgrossouvria SPATH et Orionoides SPATH (Ammonitina, Perisphinctidae) de l’Horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, Zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - Vol. 14, No 17
p 367, pl 10, fig A, pl 11, fig A-H, pl 12, fig A-J (=Orionoides indicus SPATH) - lien
2008. Bonnot, A., Boursicot, P.-Y., Ferchaud, P. & Marchand, D.
Les Pseudoperisphinctinae (Ammonitina, Perisphinctidae) de l’horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France) et description d’une nouvelle espèce, Choffatia isabellae
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - 2008/05 - preliminary version
pour l’acception d’Orionoides str. s. - lien
2005. Bonnot, A., Boursicot, P.-Y. & Ferchaud, P.
Peltoceras marysae, une nouvelle espèce de Peltoceratinae (Ammonitina, Aspidoceratidae) dans l’horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France)
in Revue de Paléobiologie - 24 (1) - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 76 (=Orionoides indicus SPATH) - lien
1958. Collignon, M.
Atlas des fossiles caractéristiques de Madagascar - Fascicule II - Bathonien Callovien
Service Géologique Tananarive
non pl XXXI, fig 141 (non Orionoides indicus SPATH ; =Subgrossouvria)
1936. Gérard, C. & Contaut, H.
Les ammonites de la zone à Peltoceras athleta du centre-ouest de la France
in Mémoire de la Société Géologique de France - No 20 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 57 (=Orionoides indicus SPATH)
1931. Spath, L., F.
Revision of the Jurassic Cephalopod fauna of Kachh (Cutch). Part IV.
in Memoirs of the Geological Survey of India - Vol. IX, Memoir No. 2 - Geological Survey of India, Calcutta
Part IV (1931) - p 386 (nom. nov. pro Perisphinctes orion WAAGEN 1875 non OPPEL)
1873-1876. Waagen, W., H.
Jurassic Fauna of Kutch
in Memoirs of the Geological Survey of India - 1 (9) - Geological Survey of India, Calcutta
1875, p 161, pl XXXVII (non Perisphinctes orion OPPEL) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 9 septembre 2013
Horizon à Leckenbyi.
Avant la révision des faunes du Maine-et-Loire (Bonnot & al.), les figurations de cette espèce étaient l’holotype, un phragmocône juvénile de 70 mm des "Athleta beds" de Kutch (Waagen, 1875), et un individu douteux de 56 mm de la zone à Athleta de Madagascar (Collignon, 1958).
L’holotype est discoïde, avec un ombilic profond à mur vertical et rebord arrondi. La section est déprimée, plus large en région ombilicale et, de là, s’effile progressivement et lentement vers la région ventrale, encore très large. Les côtes primaires denses (une trentaine par tour) ne sont pas très projetées. Elles se divisent en trois à cinq branches, plutôt rétroverses. Chaque tour compte au moins une profonde constriction. Des intermédiaires existent avec Orionoides pseudorion (WAAGEN), plus involute et à costulation plus fine. La distinction est encore moins aisée avec Orionoides samatrensis SPATH.
Une description détaillée de l’espèce, macro- et microconque, a été publiée par Bonnot & al. (2014).