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Colombiceras (Colombiceras) crassicostatum (Orbigny 1840) |
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Colombiceras (Colombiceras) crassicostatum (Orbigny 1840)
Étage
Aptien (-113 à -108 millions d'années) inférieur
Localité
Vaucluse - France
Dimensions
Diamètre = 2,38 cm (.94")
Epaisseur à l’ouverture = 0,92 cm (.36")
Commentaire
Classification
Sous-genre :
Colombiceras Spath 1923
Aptien
Tubercule latéral présent au stade jeune.
Genre :
Colombiceras Spath 1923
Aptien.
Tours jeunes à côtes aplaties à leur sommet et anguleuses à l’épaulement latéro-ventral. Elles bifurquent à mi-flanc, à l’emplacement d’un tubercule parfois présent, ou à l’épaulement ombilical. Les tours ultérieurs sont comprimés, à flancs plats, ventre plat à sub-arrondi et côtes moins aplaties. Certaines espèces péramorphiques, perdant précocement l’aplatissement des côtes et le tubercule latéral, ressemblent à Parahoplites. Sutures à lobe externe subrectangulaire, lobe latéral trifide et selles trifides, et éléments auxiliaires simplifiés.
Sous-famille :
Acanthohoplitinae Stoyanow 1949
Aptien inf. sup. à Albien inf.
Plutôt évolutes. Section déprimée à coronatiforme dans les tours jeunes. Tours âgés plus hauts que larges. Flancs plats à convexes. Les tours jeunes portent généralement des tubercules ombilicaux ou latéraux. Les côtes primaires se divisent typiquement au niveau d’un tubercule latéral. Des tubercules latéro-ventraux peuvent être présents. Les lignes cloisonnaires portent des éléments auxiliaires bien différenciés.
Famille :
Parahoplitidae Spath 1922
Aptien sup. à Albien inf.
Dérivent peut-être des Dufrenoyia. Modérément involutes. Au moins les tours âgés sont hauts avec un large ventre arrondi. Côtes fortes, sans tubercule. Lobe latéral trifide.
Super-famille :
Deshayesitoidea Stoyanow 1949
Sous-ordre :
Ancyloceratina Wiedmann 1966
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
2006. Fischer, J.-C. (coord.) & al.
Révision critique de la paléontologie française d’Alcide d’Orbigny - Volume IV - Céphalopodes crétacés
Backhuys Publishers, Leiden, Pays-Bas
p 74, pl 32
2005. Dutour, Y.
Biostratigraphie, évolution et renouvellements des ammonites de l’Aptien supérieur (Gargasien) du bassin vocontien (Sud-Est de la France). Thèse de Doctorat.
Université Claude Bernard - Lyon I
p 206, pl 18
2004. Sharikadzé, M., Z., Kakabadzé, M., V. & Hoedemaeker, P., J.
Aptian and Early Albian Douvilleiceratidae, Acanthohoplitidae and Parahoplitidae of Colombia
in Scripta Geologica - 128 - Dutch National Museum of Natural History
p 388, pl 58
1996. Wright, C., W., Callomon, J., H. & Howarth, M., K.
Treatise on Invertebrate Paleontology - Part L : Mollusca 4 Revised - Volume 4 : Cretaceous Ammonoidea
Roger L. Kaesler - Geological Society of America
p 274, pl 214
1989. Conte, G.
Fossiles du plateau d’Albion
Alpes de Lumière
p 49, 50, fig 9
1980. Thomel, G.
Ammonites
Serre
p 133, fig 264
1967. Dimitrova, N.
Les fossiles de Bulgarie - IV - Crétacé inférieur. Céphalopodes (Nautiloidea et Ammonitina)
Académie des Sciences de Bulgarie, Sofia
p 192, pl LXXXIX
1840-1842. Orbigny (d’), A.
Paléontologie Française. Terrains crétacés. I. Céphalopodes
Masson, Paris
p 197, pl 59 (=Ammonites crassicostatus, d’Orbigny)
Contenu révisé le 1er janvier 2024 - Fiche générée le 5 janvier 2024 - 1ère publication le 6 octobre 2012
Espèce du sommet de l’Aptien inférieur et de la base de l’Aptien moyen.
Coquille étroite, à section comprimée, subrectangulaire, ventre plat dans les tours jeunes, ornementation de côtes droites ou légèrement flexueuses, larges et plates sur la région ventrale. Les côtes primaires naissent sur le rebord ombilical, elles sont simples et peuvent se bifurquer jusqu’à environ 30 mm de diamètre. De petits tubercules latéraux épineux peuvent apparaître au point de division jusque vers 26 mm de diamètre. Les côtes secondaires descendent jusqu’à mi-flanc. La variabilité s’exprime dans l’ornementation, avec des formes grossièrement costulées à densité costale faible et d’autres finement costulées avec une densité costale plus grande. [Dutour, 2005]