Peltoceras raffrayi Bonnot & Courville 1998 (m) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Côte-D’Or - France
Diamètre = 7 cm (2.76")
Epaisseur à l’ouverture = 2,2 cm (.87")
Peltoceras Waagen 1875
Callovien sup.
Macroconque évolute. Tours faiblement recouvrants. Côtes fortes se birfurquant ou trifurquant à des hauteurs variables. Ventre quasi-plat. Tours externes à deux rangées de tubercules massifs, la rangée externe apparaissant la première. Microconque à costulation forte d’abord proverse, puis radiale, puis rétroverse, puis convexe avant l’ouverture, qui porte des apophyses. Côtes divisées à mi-flanc ou au-dessus. Absence de tuberculation.
Peltoceratinae Spath 1924
Callovien moy. sup./Callovien sup. inf. à Oxfordien moy.
Sous-famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Tours internes perisphinctoïdes, à côtes aigües et dépourvus de formations paraboliques. Chez le macroconque, les tours externes sont bituberculés, épineux ou portent des côtes simples grossières. Le péristome est simple. Les microconques ne sont pas tuberculés et portent des apophyses.
Aspidoceratidae Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien.
Ensemble polyphylétique d’ammonites téthysiennes tuberculées.
Une ou deux rangées de tubercules noduleux à épineux se développent sur la spire. Les sutures sont peu découpées, souvent simplifiées. Le dimorphisme sexuel, prononcé chez les Peltoceratinae et Euaspidoceratinae de part la taille et l’ornementation, paraît en revanche peu accusé chez les Aspidoceratinae, chez qui les macroconques et microconques ne possèdent même pas de péristome différencié. [d’après Hantzpergue 1987]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Courville, P. & Lebrun, P.
Quelques ammonites (et autres céphalopodes) de Montreuil-Bellay
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-Série X, Faunes du Jurassique de Montreuil-Bellay en Maine-et-Loire, pp 29-70 - Editions du Piat
p 30, fig A.9, A.10 (=Peltoceras raffrayi BONNOT & COURVILLE 1998)
2011. Courville, P.
Les "Marno-calcaires à oolites ferrugineuses" du Callovo-Oxfordien (Jurassique Moyen-Supérieur) de Courban (Côte-d’Or) et leurs faunes d’Aspidoceratidae
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 8 - Editions du Piat
p 44, fig 3
1998. Courville, P. & Bonnot, A.
Faunes ammonitiques et biochronologie de la zone à Athleta et de la base de la zone à Lamberti (Callovien supérieur) de la Côte de Meuse (France). Intérêt des faunes nouvelles d’Aspidoceratidae
in Revue de Paléobiologie - 17 (2) - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 321, pl II-V
Contenu révisé le 16 mars 2024 - Fiche générée le 16 mars 2024 - 1ère publication le 18 janvier 2007
Individu microconque à section subtrapézoïdale comprimée, ornementation à côtes simples ou bifurquées, passant la région ventrale sans interruption, successivement rétroverses (stade fugace non visible), puis proverses et enfin radiales. Le tracé proverse des côtes primaires est accentué par la proversité de la côte secondaire antérieure.
Espèce de la sous-zone à Collotiformis.
Point de bifurcation des côtes assez peu variable situé en moyenne légèrement au dessus du milieu des flancs. Ligne de suture caractérisée par un lobe latéral large et trifide, plus long que le lobe ventral, et par un lobe suspensif réduit et non décurrent. [Courville & Bonnot 1998]