Binatisphinctes giganteus Gérard & Contaut 1936 (M) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Maine-Et-Loire - France
Diamètre max. = 16,5 cm (6.50")
Epaisseur mesurable = 3,5 cm (1.38")
au diamètre de = 14,3 cm (5.63")
Binatisphinctes Buckman 1920
Callovien moy. à sup.
Tours internes de section circulaire portant des côtes tranchantes simples et bifurquées. Sur les tours externes les côtes deviennent graduellement distantes. Le macroconque porte une ornementation et une section de type "pseudopeltoceratoïde". Généralement, il existe une bande ventrale lisse.
Grossouvriinae Spath 1931
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Dérivent probablement de formes voisines de Wagnericeras.
Pas de stade zigzag. Présence de parabolae discrètes et cantonnées sur les premiers tours des macroconques, elles sont mieux marquées chez les microconques. Différenciation précoce et parfois très marquée entre les côtes primaires et les côtes secondaires. Suture cloisonnaire simple. Selle latérale large, lobe latéral peu profond et symétrique, lobe suspensif toujours faiblement rétracté. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1988. Cox, B., M.
English Callovian (middle Jurassic) Perisphinctid ammonites
in Monograph of the Palaeontographical Society - No 575, issued as part of Volume 140 for 1986 - The Palaeontographical Society - London
p 41
1980. Cariou, E.
L’étage Callovien dans le Centre-Ouest de la France
Université de Poitiers
p 23
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 199, 200 - lien
1936. Gérard, C. & Contaut, H.
Les ammonites de la zone à Peltoceras athleta du centre-ouest de la France
in Mémoire de la Société Géologique de France - No 20 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 62, pl XIII
Contenu révisé le 11 novembre 2023 - Fiche générée le 23 décembre 2023 - 1ère publication le 26 novembre 2003
Zone à athleta. Sous-zone à trezeense. Horizon à leckenbyi.
La diagnose originale parle d’une coquille discoïdale comprimée à ombilic moyen. Tours plus hauts qu’épais recouvrant le 1/3 du tour précédent. Flancs plats. Côtes primaires serrées dans les premiers tours allant en s’espaçant régulièrement. Elles sont ainsi très larges et épaisses sur les gros individus (jusqu’à 60 cm). Elles se bifurquent aux 2/3 de la hauteur du flanc (de sorte que l’ombilic ne montre que les primaires) et des intercalaires peuvent s’ajouter. Les côtes sont interrompues sur le ventre.