Eupachydiscus aff. cayeuxi (Grossouvre 1894) |
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Santonien (-87 à -83 millions d'années) supérieur
Aude - France
Diamètre = 8,5 cm (3.35")
Epaisseur à l’ouverture = 3,7 cm (1.46")
Eupachydiscus Spath 1922
Coniacien à Campanien.
Section renflée et déprimée, pratiquement ronde dans les derniers tours. Tours initiaux à côtes plutôt fines, distantes, étroites mais saillantes, naissant par paires de tubercules ombilicaux. A mi-croissance, des côtes grossières et distantes apparaissent. Elles se renforcent encore sur le dernier tour en englobant le tubercule ombilical.
Pachydiscidae Spath 1922
Albien sup. à Maastrichtien sup.
Dérivent des Desmoceratidae à l’Albien supérieur. Taille moyenne à très grande. Enroulement majoritairement involute ; section déprimée à comprimée ; hauteur importante du tour. Se distinguent des Desmoceratidae par une forte ornementation à certains stades de la croissance. Les côtes traversent généralement le ventre sans interruption et montrent au moins une tendance à la tuberculation ombilicale. Les microconques n’ont pas d’apophyses.
Desmoceratoidea Zittel 1895
Valanginien supérieur à Maastrichtien supérieur.
Formes à tours de section généralement ronde ou ovale, mais parfois lancéolée ou carénée. Ornementation communément inexistante où formée de faibles côtes, mais certains genres et certaines familles sont fortement costulés et tuberculés. Les constrictions sont communes. Les sutures sont simples à complexes, à lobe suspensif rétracté ou non, lobe latéral symétrique ou trifide asymétrique chez pratiquement tous les groupes. Dimorphisme prononcé. Les macroconques ont une ouverture simple. Les microconques portent des apophyses ou un rostre chez la plupart des familles. Les apophyses semblent absentes chez les Pachydiscidae.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1995. Kennedy, W., J., Bilotte, M. & Melchior, P.
Ammonite faunas, biostratigraphy and sequence stratigraphy of the Coniacian-Santonian of the Corbières
in Bulletin des Centres de Recherche Exploration-Production ELF-Aquitaine - Vol. 19, No 2 - ELF Exploration-Production
p 403, pl 11 - lien
1981. Bilotte, M. & Collignon, M.
Biostratigraphie et paléontologie des ammonites du Sénonien inférieur de Rennes-les-bains - Sougraigne (Aude) [Zone sous-pyrénéenne orientale]
in Mémoire Maurice Collignon - Document des Laboratoires de Géologie de Lyon - Hors Série No 6 - U.F.R. des Sciences de la Terre - Université Claude Bernard - Lyon I
p 194 - lien
1955. Collignon, M.
Ammonites néocrétacées du Menabe (Madagascar) - II. Les Pachydiscidae
in Annales Géologiques du Service des Mines - Fascicule n° XXI - Haut Commissariat de Madagascar et Dépendances - Direction des Mines et de la Géologie
p 67 (Pachydiscus cf. cayeuxi)
1938. Collignon, M.
Ammonites campaniennes et maestrichtiennes de l’Ouest et du Sud de Madagascar
in Annales Géologiques du Service des Mines - Fasc. No IX - Haut Commissariat de Madagascar et Dépendances - Direction des Mines et de la Géologie
p 83, pl IV (=Parapachydiscus cf. cayeuxi)
1894. Grossouvre (de), A.
Recherches sur la Craie Supérieure
Imprimerie Nationale
pl XXXVI - lien
Contenu révisé le 1er janvier 2024 - Fiche générée le 5 janvier 2024 - 1ère publication le 13 octobre 2002
Cet individu présente les affinités suivantes avec l’holotype : (i) côtes irrégulières à mi-croissance, les plus longues présentant un tubercule ombilical, (ii) intercalation périodique de larges constrictions peu profondes dépassant la mi-croissance, (iii) même gisement et même niveau. Les différences : (i) regroupement moins évident des côtes par paire à mi-croissance, (ii) ... déformation. Donc je mets le petit "aff.", qui exprime l’existence d’un lien phylétique fort avec l’espèce de référence.
Je prends l’audacieuse initiative de rattacher l’espèce cayeuxi au genre Eupachydiscus. Deux raisons à cela : la costulation l’écarte du genre Pachydiscus dans l’acception du Treatise de Wright et al. (1996) et ce même ouvrage définit Pachydiscus comme exclusivement Campanien et Maastrichtien.
Selon Kennedy et al. (1995), l’holotype serait le seul P. cayeuxi "connu" dans les Corbières. Tous les autres proviennent de Madagascar et ont été figurés par Collignon.