Lecointriceras fleuriausianum (Orbigny 1841) |
||
Turonien (-92 à -88 millions d'années) moyen
Maine-Et-Loire - France
Diamètre = 7,6 cm (2.99")
Lecointriceras Kennedy, Wright & Hancock 1980
Turonien moy.
Section d’abord trapézoïdale, puis carrée. Tubercules ombilicaux épars, coniques d’où naissent des paires de côtes basses, larges, portant un tubercule latéro-ventral interne rond et un externe claviforme. Ventre d’abord fastigié à clavi siphonaux, puis s’élargissant et s’aplatissant, les latéro-ventraux interne et externe fusionnant en un seul tubercule. Terminaison de la loge d’habitation tubulaire et lisse.
Collignoniceratinae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Coniacien supérieur.
Formes comprimées. Section des tours carrée à rectangulaire. Carène finement à grossièrement dentelée. Tubercules ombilicaux et latéro-ventraux internes et externes plus ou moins proéminents. Les latéro-ventraux interne et externe peuvent fusionner à l’âge adulte pour donner une grande corne. Chez certaines formes, l’ornementation s’affaiblit avec l’âge.
Collignoniceratidae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Campanien moyen.
Cette famille dérive probablement du genre Acanthoceratidae Thomelites.
Formes d’involutes à évolutes, comprimées, de section ovale à carrée, avec une carène continue ou dentelée. Les côtes portent de 1 à 5 tubercules.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2018. Matrion, B.
Les ammonites
in Amédro, F., Matrion, B. & Robaszynski, F. - Stratotype Turonien - p 183-244 - Museum National d’Histoire Naturelle & Biotope (Patrimoine Géologique ; 8)
p 198, fig 142A, B, 143A, B, 144A-C (=Lecointriceras fleuriausianum (d’ORBIGNY, 1841))
2015. Kennedy, W., J. & Gale, A., S.
Turonian ammonites from northwestern Aquitaine, France
in Cretaceous Research - In press - Academic Press Inc. (London) / Elsevier
p 29, fig 25A-D (=Lecointriceras fleuriausianum (d’ORBIGNY, 1841)) - lien
2014. Robaszynski, F., Amédro, F., Devalque, C. & Matrion, B.
Le Turonien des massifs d’Uchaux et de la Cèze (S.E., France) - Migration globale d’ammonites et conséquences sur la zonation internationale, rudistes et corrélations entre les massifs
in Mémoires de la Classe des Sciences - Collection in-4°, IVe série, tome 2, No 2095 - Académie Royale de Belgique
p 153, pl 15 - lien
2006. Fischer, J.-C. (coord.) & al.
Révision critique de la paléontologie française d’Alcide d’Orbigny - Volume IV - Céphalopodes crétacés
Backhuys Publishers, Leiden, Pays-Bas
p 127, pl 58
1997. Lamolda, M., A., Gorostidi, A., Martinez, R., Lopez, G. & Peryt, D.
Fossil occurrences in the Upper Cenomanian-Lower Turonian at Ganuza, northern Spain: an approach to Cenomanian/Turonian boundary chronostratigraphy
in Cretaceous Research - 18 - Academic Press Inc. (London) / Elsevier
fig 9f (=Lecointriceras fleuriasianum (sic)) - lien
1996. Wright, C., W., Callomon, J., H. & Howarth, M., K.
Treatise on Invertebrate Paleontology - Part L : Mollusca 4 Revised - Volume 4 : Cretaceous Ammonoidea
Roger L. Kaesler - Geological Society of America
p 184, pl 141 - lien
1995. Santamaria Zabala, R.
Los Ammonoideos del Cenomaniense superior al Santoniense de la plataforma nord-castellana y la cuenca navarro-cántabra. Parte II. Sistemática: Acanthocerataceae
in Treballs del Museu de Geologia de Barcelona - Vol 4 - Museu de Ciènses Naturals de Barcelona
p 64, lam 1 (=Lecointriceras fleuriasianum (sic)) - lien
1992. Summesberger, H.
Ammoniten aus dem Turon (Oberkreide) der Nördlichen Kalkapen (Österreich)
in Ann. Naturhistor. Mus. Wien - 94 - Naturhistor. Mus. Wien
pl 5-8 - lien
1984. Kennedy, W., J., Amédro, F., Badillet, G., Hancock, J., M. & Wright, C., W.
Notes on the Late Cenomanian and Turonian Ammonites from Touraine, Western France
in Cretaceous Research - 5 - Academic Press Inc. (London) / Elsevier
p 41, fig. 6-7 (=Lecointriceras fleuriausianum (d’ORBIGNY, 1841))
1982. Robaszynski, F., Alcaydé, G., Amédro, F., Badillet, G., Damotte, R., Foucher, J.-C., Jardiné, S., Legoux, O., Manivit, H., Monciardini, C. & Sornay, J.
Le Turonien de la région-type : Saumurois et Touraine. Stratigraphie, biozonations, sédimentologie.
Elf Aquitaine Production
pl 6
1981. Wright, C., W. & Kennedy, W., J.
The Ammonoidea of the Plenus Marls and the Middle Chalk
in Monograph of the Palaeontographical Society - Issue 560, part of Volume 134 - The Palaeontographical Society - London
p 108, pl 30 - lien
1980. Kennedy, W., J., Wright, C., W. & Hancock, J., M.
Collignoniceratid ammonites from the Mid-Turonian of England and northern France
in Palaeontology - Vol. 23, part 3 - The Palaeontological Association
p 590, pl 74-75 - lien
1867. Courtiller, A.
Les ammonites du Tuffeau
in Annales de la Société Linnéenne du département de Maine-et-Loire - 9e année
p 7, pl 7 (=Ammonites fleuriausianus, d’Orbigny) - lien
Contenu révisé le 3 septembre 2024 - Fiche générée le 3 septembre 2024 - 1ère publication le 10 novembre 2001
Zone à Romaniceras kallesi.
Espèce de la zone à Woollgari.
Lecointriceras de taille adulte et d’épaisseur très variables, à tuberculation dominant la costulation. Avec la croissance, le clavus latéro-ventral externe faiblit jusqu’à disparaître alors que le latéro-ventral interne se renforce en corne. Cela peut se manifester très tôt chez les formes les plus graciles. C’est le stade vielbancii d’ORBIGNY. La coquille prend allure une allure de Mammites qui serait pourvue d’une crête siphonale, devenue carène ondulante par la coalescence des clavi siphonaux, à l’emplacement desquels elle est le plus élevée, c’est à dire entre les cornes. Cette carène devient de plus en plus faible jusqu’à parfois disparaître. Le dernier demi-tour correspond au soudain stade tubulaire lisse, contracté, orné de stries d’accroissement. L’ouverture est simple. Les sutures sont peu complexes, avec un lobe externe E large, une selle externe E/L large, bifide et asymétrique, un lobe latéral L étroit, bifide et symétrique, une selle latérale L/U2 plus petite, bifide et asymétrique et un second lobe latéral U2 petit et étroit.