Procerites (Siemiradzkia) stephanovi Mangold 1970 (m) |
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Bathonien (-164 à -160 millions d'années) inférieur
Nièvre - France
Diamètre = 4,8 cm (1.89")
Epaisseur à l’ouverture = 1,3 cm (.51")
Longueur des apophyses = 1,5 cm (.59")
Siemiradzkia Hyatt 1900
Bajocien sup. (en y incluant Phaulozigzag) à Bathonien sup.
Microconque de Procerites.
Stade zigzag initial court, suivi d’un stade alternant côtes simples et bifides. Présence de côtes paraboliques de persistance variable selon les espèces, pouvant subsister sur la loge d’habitation. Indice de division faible, s’élevant au voisinage de l’ouverture adulte, qui est précédée d’un renforcement siphonal des côtes externes et munie de deux longues apophyses parfois spatulées. Absence presque totale de constrictions. [d’après Mangold 1970]
Procerites Siemiradzki 1898
Bathonien.
Regroupe les sous-genres macroconques (Procerites, Lobosphinctes) et microconques (Siemiradzkia, incluant Phaulozigzag, Planisphinctes).
Zigzagiceratinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Callovien inférieur.
Dérivent des Leptosphinctinae à l’ouest de la Téthys.
Caractérisés par un stade zigzag (i.e. défini par Zigzagiceras zigzag), au moins sur les premiers tours, suivi généralement d’un stade à parabolae. Suture cloisonnaire très découpée. Lobe suspensif souvent rétracté. Dimorphisme sexuel prononcé marqué par la taille et le péristome. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2017. Metodiev, L. & Sapunov, I.
The ammonite zones of the Bathonian in Bulgaria
in Geologica Balcanica - 46 (2)
p 59, 60, table 1, fig g (=Siemiradzkia britanica STEPHANOV) - lien
2012. Mangold, C., Martin, A. & Prieur, A.
Les Périsphinctidés du Bathonien moyen et supérieur du Mâconnais (Saône-et-Loire, France)
in Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon - No 169 - U.F.R. des Sciences de la Terre - Université Claude Bernard - Lyon I
p 14, 35 (=Siemiradzkia stephanovi MANGOLD) - lien
1993. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Ammonites du Bajocien supérieur et du Bathonien du Caucase septentrional et d’Asie centrale [en Russe]
Institut russe de recherches géologiques pétrolifères, edition "Nedra", Moscou
p 120, pl 13, fig 5, pl 15, fig 4 (=Siemiradzkia stephanovi MANGOLD, 1970)
1981. Besnosov, N., V. & Mikhaïlova, I., A.
Systématique des Leptosphinctinae et Zigzagiceratinae méditerranéens [en Russe]
in Journal de paléontologie [en Russe] - No 3 - Institut russe des Sciences
pl VI, fig 5 (="Siemiradzkia" stephanovi MANGOLD)
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 35, pl 5, fig 5 (=Procerites (Siemiradzkia) stephanovi nov. sp.) - lien
1951-1958. Arkell, W., J.
Monograph of the English Bathonian Ammonites
The Palaeontographical Society
Part VIII (1958) - pars p 227, pl XXXIII, fig 10 (non Siemiradzkia aff. aurigera (OPPEL))
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 28 octobre 2000
Ramené au genre Procerites, l’espèce de Mangold devient un homonyme de Procerites stephanovi HAHN 1969, dont le travail est pourtant cité dans la bibliographie de Mangold. L’espèce Siemiradzkia britanica STEPHANOV 1972 est un synonyme de Siemiradzkia stephanovi MANGOLD (Besnosov & Mitta 1993, Mangold & al. 2012...). Les auteurs n’ont apparemment pas utilisé le nom britanica en remplacement (à part Métodiev & Sapunov, 2017, mais on ne sait pas s’ils ont admis la synonymie).
Espèce de petite taille à formations paraboliques développées à tous les stades. Ornementation serrée, rétroverse sur le phragmocône, radiale sur la loge. Ressemble beaucoup à Siemiradzkia procera (von SEEBACH) par la taille, la section des tours moyens, mais possède l’ornementation parabolique de Siemiradzkia aurigera (OPPEL). [Mangold 1970]