Peltoceratoides sp. |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) inférieur
Deux-Sèvres - France
Diamètre = 1,53 cm (.60")
Peltoceratoides Spath 1925
Oxfordien inf.
Descend de Peltoceras.
Peltoceratinae évolute à tours peu recouvrants, point de division situé généralement en partie inférieure des flancs. Macroconque de grande taille, à section subcirculaire dans les tours très internes, puis ovale et enfin subrectangulaire élevée à subquadratique. Quatre stades ornementaux se succèdent :
- stade costulé,
- stade intermédiaire à costulation fluctuante,
- stade tuberculé à deux rangées puis dédoublement des tubercules latéro-ventraux,
- stade adulte à grosses côtes.
Microconque de petite taille, à section subcirculaire puis ovalaire à subrectangulaire élevée et loge d’habitation adulte portant majoritairement des côtes simples. [d’après Bonnot, 1995]
Peltoceratinae Spath 1924
Callovien supérieur à Oxfordien inférieur.
Tours internes perisphinctoïdes, à côtes aigües. Les formes européennes sont généralement dépourvues de formations paraboliques. Chez le macroconque, les tours externes sont bituberculés, épineux ou portent des côtes simples grossières. Le péristome est simple. Les microconques ne sont pas tuberculés et portent des apophyses.
Peltoceratidae Spath 1924
Callovien supérieur à Oxfordien supérieur.
Famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Aspidoceratoidea Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien (zone à Jacobi).
Super-famille issue des Perisphinctoidea se distinguant par certains caractères particuliers.
Les principaux traits caractéristiques sont : aptychus de type laevaptychus, coquilles robustes à taux d’accroissement élevé en section, ornementaton proéminente de tubercules, épines et lignes de croissance parallèles à une forte costulation, abscence de constrictions, loge d’habitation courte à très courte, dimorphisme sexuel caractérisé par des microconques miniatures, des macroconques de petite taille cotoyant de plus grands et un changement de sexe se produisant lors de l’ontogénèse dans de nombreux cas (exemple in Frau & Boursicot 2021). [Parent & al. 2020]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2009. Quereilhac, P., Marchand, D., Jardat, R., Bonnot, A., Fortwengler, D. & Courville, P.
La faune ammonitique des marnes à fossiles ferrugineux de la région de Niort, France (Oxfordien inférieur, Zone à Cordatum, Sous-Zone à Cordatum)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - Article 2009/05
p 6 - lien
1922. Grossouvre (de), A.
L’Oxfordien moyen des environs de Niort
in Bulletin de la Société Géologique de France - 4e série, tome 21 - Société Géologique de France
p 313 (=Peltoceras aff. eugenii) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 21 octobre 2012
Peltoceratoides des environs de Niort, extrêmement rare dans ces marnes à ammonites ferrugineuses généralement attribuées à la sous-zone à Cordatum (Quereilhac & al., 2009), un seul individu ayant été signalé mais non figuré (de Grossouvre, 1922).
Il pourrait s’agir de P. interruptum Neumann, propre à la sous-zone à Cordatum, mais on ne peut rien déduire d’un seul individu, surtout un nucleus de 15 mm. P. interruptum débute son ontogénèse par un stade lisse suivi d’un stade à côtes proverses jusqu’au diamètre minimal de 15 mm. Ici, le stade lisse est infime, le stade à côtes proverses est plus court et suivi d’un stade à côtes subradiales plutôt rursiradiées, là où P. interruptum s’orne de côtes radiales (Bonnot, 1995). P. williamsoni, dont le nucleus est moins connu, n’est pas à exclure...